Portfolio photographe amateur
Le vélo de route électrique pour tous
Avec un cadre très polyvalent, partagé avec le modèle gravel, et un équipement de bon niveau, cette version de milieu de gamme apparaît comme un excellent compromis pour profiter de longues sorties sans trop se fatiguer.
C’est le duo du printemps pour tous les amateurs de sorties en plein air. En complètement de l’excellent Dimanche 29 Gravel, Moustache a présenté en mai dernier le Dimanche 28 Road dont nous avons pu tester la version 4, le modèle de milieu de gamme commercialisé au prix de 4 600 euros. Cette déclinaison route est plus qu’un cousin du gravel, puisqu’ils partagent exactement le même cadre, c’est tout le reste de l’équipement qui l’adapte à l’asphalte plutôt qu’aux graviers.
Ce cadre alu (6061 T4 et T6) d’une finesse et d’une finition déjà remarquées lors de notre test du Dimanche 29 (la peinture grise de notre modèle de test est impeccable et très élégante), embarque donc de nouveaux composants. La fourche est par exemple toujours en carbone, mais démunie d’œillets pour y accrocher des sacoches (on peut toujours y fixer un garde-boue). Le dérailleur est un SRAM Apex XPLR électronique, alimenté par la batterie du vélo. Il est couplé à un monoplateau de 44 dents et une cassette 12 vitesses 11-44. Les manivelles du pédalier de 165 mm restent quant à elle identiques, tout comme les disques de frein de 160 mm.
C’est évidemment du côté des jantes et des pneus qu’il faut se tourner pour observer les autres différences entre les deux cousins. Notre modèle de route de milieu de gamme utilise des Moustache al:30 700c montées avec des pneus Schwalbe Pro One 700x34C.
Un excellent choix à l’adhérence parfaite comme nous avons pu nous en rendre compte en dévalant des pentes à 70 km/h. Moustache a également décidé de se passer de tout amortissement en supprimant ici la tige de selle et la potence suspendues de la version gravel. Enfin, le cintre propose toujours un drop de 105, un reach de 65 et un flare de 20°, mais s’avère plus étroit en passant de 550 à 440 mm.
Une posture agréable, sans contraintes trop importantes
La position de conduite est bien entendu engagée vers l’avant, mais fidèle à sa philosophie de facilité et de plaisir, le constructeur vosgien n’a pas voulu la pousser à l’extrême. On est loin d’être couché sur ce vélo de route, diminuant ainsi certainement l’inconfort pour les utilisateurs les moins habitués à cette posture. On ressent ainsi beaucoup d’amusement derrière le guidon de ce Dimanche 28 Road, tout en pouvant rester attentif à son environnement et admirer le paysage lors des balades.
Très polyvalent, ce cadre déjà très agréable sur les chemins, l’est tout autant sur la route. Le vélo est généreux et rend bien les efforts fournis sans pour autant s’avérer être un bout de bois trop rigide. Même sans aucune suspension, il s’avère extrêmement confortable comme nous avons pu le constater lors d’une sortie de plus de 50 kilomètres.
Un moteur Bosch tout à fait adapté
Pour entraîner l’ensemble, cette version route utilise, elle aussi, le moteur Bosch Performance Line SX. Pesant seulement deux kilos, il limite de poids de l’ensemble à 16,4 kg. Son couple maximal de 55 Nm et sa puissance de 600 W en pointe, sont donc tout à fait suffisants pour gravir sans trop d’efforts les pentes les plus raides, comme nous l’avons constaté lors de notre essai sur les routes des Alpilles, portant son niveau d’assistance maximal à 340 %.
Cette unité motrice a clairement une âme sportive, notamment grâce à un mode Sprint très explosif et parfaitement adapté aux côtes. Il vient compléter les plus classiques Eco, Tour+ et Sport. Le Performance Line SX aime qu’on pédale vite, s’exprimant au mieux dans une fourchette de 80 à 90 tours/minute. La gestion de l’assistance est exemplaire : parfaitement progressive, elle se coupe sans que l’on ressente d’à-coups une fois les 25 km/h atteints. Et avec un tel vélo, on les dépasse très facilement.
Un vélo qui vous emmène loin
Le tout est alimenté par une batterie CompactTube de 400 Wh (environ 2 kilos), intégrée au tube diagonal. Moustache annonce une autonomie de 116 kilomètres en mode Eco, qui semble réaliste par rapport à la consommation constatée lors de notre sortie d’une cinquantaine de kilomètres, jonglant essentiellement entre les modes Sport et Sprint. Une autonomie logiquement supérieure à la version gravel, équipée de plus gros pneus et le plus souvent utilisée sur des revêtements beaucoup moins roulants.
Pour contrôler tout cela, Moustache a choisi un écran Kiox 300, couplé à une Mini Remote sur le cintre et un System Controller sur le tube horizontal, indiquant le mode d’assistance choisi et le niveau de batterie. L’ensemble est compatible Smart System et peut donc être connecté à l’application Flow. Elle permet en plus du guidage GPS de régler finement les modes d’assistance pour qu’ils correspondent au mieux aux habitudes de l’utilisateur.
Cette version 4 est également disponible en version « Open », avec cadre ouvert, au même prix de 4 600 euros. Les versions d’entrée de gamme 2 et 2 Open sont facturée 3 600 euros (avec contrôleur Purion 200, groupe Shimano Cues et pneus Continental Contact Speed). Enfin, la déclinaison haut de gamme Road 6, à 6 000 euros tout de même, embarque des jantes Mavic Cosmic S 42 carbone, des pneus Schwalbe Pro One SuperRace et un groupe SRAM Apex AXS.
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