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Des basses, mais pas seulement pour ces écouteurs true wireless convaincants
Les fans de hip-hop vont les adorer, les autres aussi, à condition de faire quelques réglages. Au final, ces écouteurs sont complets et étonnent par une réduction de bruit active relativement efficace.
Feront-ils de bons compagnons ou non ? Dévoilés en même temps que le OnePlus 12, les nouveaux écouteurs du constructeur chinois s’accordent parfaitement avec le design du smartphone. Reste à voir, si OnePlus réussit à fournir un appareil performant pour un prix réduit de seulement 100 euros. À la manière de son concurrent Xiaomi avec ses Buds 5 Pro qui en promet beaucoup pour ce tarif, la marque cofondée par Carl Pei n’est pas en reste : réduction de bruit active de 49 dB, signal lossless LHDC, IP 55, égalisation personnalisée, autonomie de 6 h 30 ANC activé et bien d’autres choses encore.
Livrés avec trois tailles d’embouts, les Buds 3 sont plutôt séduisants avec l’aspect brillant de cette version « metallic grey » (ils sont également disponibles en « splendid blue »). On remarque cependant que la partie interne, invisible une fois dans les oreilles, est quant à elle constituée du même plastique noir mat que l’étui de charge. Ce dernier est de bonne facture, même si le matériau employé est léger, muni d’une charnière qui ne présente pas de jeu apparent. Une finition très satisfaisante à ce niveau de tarif.
Une application bien dotée
Une fois dans les oreilles, le Buds 3 s’avèrent confortables, notamment grâce à un poids contenu (4,8 g) et des embouts peu invasifs, à la manière de ceux des AirPods Pro. Ils bouchent seulement l’entrée du conduit auditif sans aller plus loin. Comme toujours avec ce type d’écouteurs, le choix du bon embout est vital pour profiter d’une qualité sonore et d’une réduction de bruit optimales. Grâce à ce design, les oreillettes sont confortables et tiennent plutôt bien en place. Leur certification IP55 les protège d’ailleurs de l’humidité leur permet d’être utilisés sans problème pour une pratique sportive. On regrette seulement des tiges massives qui nuisent à l’esthétique une fois portés. On a connu plus discret.
Pour piloter les fonctionnalités de l’ensemble, l’application HeyMelody (disponible sur Android et iOS) apparaît comme indispensable. On y trouve tout d’abord le contrôle de la réduction de bruit et notamment la possibilité d’activer un mode intelligent qui module son intensité en fonction du bruit environnant. Du côté de l’égaliseur, quatre présélections sont proposées : équilibré, sérénade (amplification des médiums), Basses et vif (aigus). Un égaliseur manuel à six bandes est également de la partie, ainsi que la fonctionnalité maison BassWave qui donne un gros coup de boost aux basses quelle que soit l’égalisation choisie. Un système activé par défaut qui a tendance à largement déséquilibrer le spectre et se révèle donc plutôt comme un gadget pour les amateurs invétérés de basses à tout-va.
Personnalisation de l’égalisation
Une option plus intéressante est celle baptisée « son d’or ». Là, un processus analyse l’acoustique des conduits auditif puis teste l’audition de l’utilisateur via une suite de signaux de fréquences médiums à aigües dont il faut indiquer le niveau à partir duquel on ne les entend plus. En résulte alors une sorte d’égalisation personnalisée à son ouïe assez efficace. C’est la solution certainement la plus pertinente au sein de l’application pour obtenir un son optimal.
On est en revanche moins convaincus par OnePlus 3D Audio, le système de spatialisation conçu par la marque. Fonctionnant avec n’importe quel fichier audio, il n’a aucun lien avec le Dolby Atmos pris en charge par certaines marques. Quand on l’active, on constate toute d’abord un niveau de volume qui augmente fortement, comme si on voulait nous en mettre plein les oreilles. L’image stéréo parait quant à elle élargie et un peu plus aérée, mais on est très loin d’une réelle spatialisation à 360°. Au contraire, la scène parait même séparée entre les deux voies, il devient alors difficile de l’imaginer en face de soi. Rien de comparable avec un vrai mixage spatialisé natif.
Des basses en veux-tu en voilà
Enfin, il est possible de gérer la liste des deux appareils auxquels on veut être connecté en même temps, réaliser un test d’ajustement des écouteurs et configurer les commandes tactiles situées sur leurs tiges. Ici, on retrouve du classique, un ou plusieurs tapotements permettent la lecture/pause, le décrochage, le passage à la chanson suivante ou la précédente. Notons tout de même le contrôle du volume possible en faisant glisser son doigt sur l’une ou l’autre tige, une possibilité pas toujours proposée dans cette gamme de prix.
Une fois que tout est configuré et personnalisé, il sera toutefois difficile d’échapper à la vraie nature de ces Buds 3. Leurs basses sont sauvages et largement mises en avant dans le spectre. Avec des transducteurs de 10,4 mm pour les graves et 6 mm pour les aigus, c’est clairement la signature sonore choisie ici par OnePlus. Il est possible d’atténuer cela grâce à toutes les manipulations détaillées ci-dessus, mais sachez qu’il sera impossible d’effacer complètement ce trait de caractère. Si cette signature s’adresse avant tout aux amateurs de musiques urbaines, la bonne nouvelle est que les OnePlus s’en sortent malgré tout très bien sur d’autres styles, car leurs médiums et aigus ne sont pas pour autant dévorés par ces basses. On salue ce choix de ne pas les avoir uniquement cantonnés à un style en particulier et leur laisser des capacités suffisamment passe-partout. Cela ajoute même une chaleur globale plutôt agréable à l’ensemble.
Une réduction de bruit à la hauteur
En plus des classiques codecs AAC et SBC, OnePlus a intégré le LHDC. Pris en charge par ses smartphones, il est l’un des concurrents de l’aptX de Qualcomm et du LDAC de Sony. Si l’idée est toujours bonne de proposer ce genre de codec lossless pour profiter d’une meilleure qualité sonore, il est toujours bien difficile de se rendre compte de la chose sur un appareil de cette gamme. L’AAC et le SBC feront donc l’affaire au quotidien, dans des environnements souvent saturés d’autres réseaux Bluetooth (comme les transports et ses dizaines de smartphones alentour) et où les débits nécessaires au lossless sont difficilement atteignables.
Concernant la réduction de bruit, il faut avouer que les Buds 3 nous ont agréablement surpris. On est bien entendu loin des 49 dB en moins promis par le constructeur, mais sans aller se frotter aux modèles haut de gamme, ils sont suffisamment isolants pour y trouver son compte. Qu’il s’agisse des transports ou de rues très animées, nous avons pu profiter de leur performance pour baisser sensiblement le volume sonore et profiter de la musique sans être perturbés par des bruits gênants.
Enfin, leur autonomie est également à la hauteur, malgré une gestion de la batterie étonnante. En effet, le labo de a mesuré des performances de 9 h 45 sans ANC et 9 h 18 avec ANC. Des résultats étonnamment proches. Mais nous avons également remarqué qu’une baisse du niveau sonore s’opère à partir de 8 h 25 sans ANC et 6 h 35 avec ANC, les rendant donc beaucoup moins utilisables ensuite. Nous avons donc plutôt privilégié ces secondes mesures pour la notation de ces écouteurs. Leur étui de 520 mAh permet de les recharger un peu plus de quatre fois. Comme souvent dans cette gamme, le boîtier n’est en revanche pas compatible avec la recharge sans fil, il faudra donc obligatoirement passer son port USB-C.
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Catégorie article Audio
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