Construction d'une réplique d'accessoire de série TV
Ne tombez pas dans ce piège en vogue
Le ministère de l'Intérieur alerte au sujet d'une campagne de SMS frauduleux qui sévit actuellement. Le message évoque un retard de paiement pour une amende et invite à cliquer sur un lien. Il est fait allusion à l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai).
La tentative d'escroquerie est somme toute très classique. Elle a pour objectif d'essayer de récupérer des données personnelles, voire des données bancaires via un site piégé du type amendes-gouv.org, dossier-antai-gouv.info ou autres. Pas de gouv.fr.
L'Antai en profite pour rappeler que tout SMS ne peut être transmis qu'en présence d'un agent des forces de l'ordre. Par ailleurs, le seul site légitime pour régler des contraventions est amendes.gouv.fr. Il ne faut donc pas cliquer ailleurs.
Dans le même registre
D'autres campagnes de SMS frauduleux ou d'emails frauduleux ont récemment fait parler d'elles. Par exemple, avec les vignettes Crit'Air en reprenant les codes visuels du site officiel Certificat-air.gouv.fr. Ce dernier n'envoie pas de message aux usagers pour acheter des vignettes.
En surfant sur l'actualité, une autre arnaque est un SMS pour inviter à réclamer l'indemnité carburant de 100 €. De quoi placer un lien frauduleux, en usurpant l'identité de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) qui n'envoie jamais de SMS pour faire la promotion de l'indemnité carburant.
Le problème est que de telles tentatives d'escroquerie ont la vie dure, en dépit des efforts déployés pour y mettre un terme. C'est aussi le signe qu'elles doivent rencontrer une certaine forme d'efficacité. Un appel à la vigilance n'est donc pas superflu.
Pour signaler et s'informer
La plateforme 33 700 permet de signaler des spams vocaux et SMS. L'administration aiguille également vers le site internet-signalement.gouv.fr pour signaler des escroqueries. Il s'agit de la plateforme de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'Information et de la communication.
Par ailleurs, il existe cybermalveillance.gouv.fr qui est la plateforme nationale d'assistance aux victimes d'actes de cybermalveillance. De nombreuses informations en rapport y sont disponibles, dont des conseils sur les bonnes pratiques à adopter.
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